Tropa de Elite II
13 ans après la fin du premier opus du réalisateur brésilien José Padilha, le lieutenant-colonel Nascimento est maintenant à la tête du BOPE. Après une opération désastreuse dans une prison, il se retrouve au milieu d'un engrenage comprenant des membres du Département de la Sûreté publique, le Gouverneur d'État ainsi que des groupes paramilitaires. Son ex-femme est maintenant remariée avec le député Diogo Fraga, défenseur des droits de l'homme et Président de la Commission parlementaire sur les milices.
Réalisé par José Padilha Avec: Wagner Moura, André Ramiro, Milhem Cortaz...
(Francis Ford n'est pas loin!)
Trailer Tropa de Elite 2 - (Promoção Pré estréia_pro fantástico) from Sacha Bastos on Vimeo.
Note Fred
Direct et brutal comme le premier volet présenté par le Grütli, on a pas regretté d'abandonner les enfants pour se précipiter hier soir voir la suite. Plus politique que le premier, Tropa de Elite II nous montre un cinéaste qui maîtrise son art, et un pays qui ne semble plus avoir grand chose à envier aux Etats-Unis sur le plan de la violence et de la corruption. Le film aurait fait un tabac monstre au Brésil, ce qui n'est pas étonnant.
Une scène rappelle immanquablement les frères Cohen, lorsque deux truands, occuper à faire disparaître deux corps de journalistes trop curieux ont un curieux dialogue, où l'un demande à l'autre s'il n'est pas en train d'évoquer la bible, et ce dernier lui répond "quoi, la bible, c'est d'une telenovelas".
Quant à la polémique d'une prétendue apologie du fascisme dans ces deux films, elle me semble largement infondée. Comme le relève le réalisateur: « J’ai voulu expliquer comment l’Etat corrompt les policiers ou les incite à la violence. Ce qu’on y voit se passe vraiment au Brésil, c’est triste, mais c’est un fait. » (source: Rue89).
C'est fou, ce que les critiques de cinéma aiment évoquer le fascisme à tort et à travers. Il faudrait peut-être qu'ils relisent les classiques. Ou les lisent.