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Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel

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Ah, un nouveau Wes Anderson, quel plaisir. On y a été en famille et les filles ont aimé.

Moi j'ai juste adoré. Cet Anderson est un orfèvre, ce film, une horlogerie - en fait, j'ai souvent pensé à des boites à musique en le voyant. Le cadrage est magnifique, l'ambiance, du Jeunet et Caro sans la mièvrerie, et on sent bien que les comédiens se sont régalés.

S'inspirant des mémoires de Thomas Zweig, Anderson a su, à mon humble avis, capter un élément essentiel de cet auteur, en y ajoutant son humour si particulier. Et il arrive même à faire une diatribe anti-xénophobe et anti-fasciste. Fallait le faire.

Dans le casting, exceptionnel: Ralph Fiennes campe avec beaucoup de distinction le personnage de Gustave, maître d'hôtel. Carl Markovis (le réalisateur du génial Atmen) a un petit rôle , et le jeune et talentueux (Tony Revolori, qui n'a pas encore d'entrée sur wikipédia, à suivre), campe le jeune Zero Moustafa.

À voir donc, absolument.

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  • Dernière modification : 2023/12/18 08:23
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