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Max Lobe, 39 rue de Berne

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A 16 ans, la mère de Dipita atterrit du Cameroun en Europe, où elle est brutalement plongée dans le monde de la prostitution. Depuis, elle se débrouille. Sa naïveté, sa générosité et sa beauté lui permettent de survivre, malgré un «camion de haine dans son ventre ».

Elle raconte sa vie à Dipita, qui aime autant l’écouter que lui couper la parole pour continuer l’histoire lui-même. Dipita aime aussi son oncle et sa manière de vitupérer à longueur de journée les huiles de son pays, même si c’est lui qui a jeté sa mère dans les filets des « Philantropes-Bienfaiteurs ». Dipita aime encore celles qu’il appelle « ses mères » ; elles participent à son éducation, aux commérages et aux réunions de l’AFP (association des filles des Pâquis) et elles accepteront de manière déconcertante que leur petit Dipita devienne comme ça.



Dans une langue haute en couleurs et inventive, le narrateur décrit avec finesse aussi bien la réalité des Africains sans papier que les paradoxes et les souffrances d’un tout jeune homme noir et homosexuel.

source: éditions Zoé

Ah, j'avais adoré Confidences et la lecture de ce 1er roman confirme ma première impression. Un jeune auteur à suivre avec qui je boirai bien un petit café à l'occasion pour causer ndolé.

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  • Dernière modification : 2023/12/18 08:23
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