Ruben Östlund, Sans filtre (Triangle of Sadness)
Résumé
Un couple de mannequins et influenceurs se retrouve embarqué sur un navire de croisière pour l'élite. Là-bas ne règne qu'argent, luxe et inégalité. Du moins jusqu'à ce qu'une tempête pointe le bout de son nez, et avec elle le bouleversement des rapports sociaux entre tous les occupants du navire. Passant du Titanic à Robinson Crusoé, avec l'élite capitaliste américaine et un communiste pour capitaine, tout ce beau monde va devoir finir par cohabiter, quitte à renverser dogmes et hiérarchies.
Note Fred
Vu qu'on a tardé à y aller, j'avais lu pas mal de critiques sur ce film nominé à Cannes (palme d'or), toutes très négatives.
En gros, ces nouilles (trop cuites) nous disent - surtout dans les journaux prétendument de gauche - qu'il s'agit de leftwashing et que sous la pseudo critique sociale se cache un navet.
Ben ces critiques c'est des con·nes (surtout des keums faut dire), y'a pas d'autre mot.
La·le critique, ce n'est pas cette personne spécialiste du cinéma et de la narration qui ne s'arrête pas au premier degré? À mon avis, ces gens se sont surtout sentis visés, à juste titre, comme bullshit jobers.
OK, Triangle of Sadness n'a pas l'exquise l'exquise finesse de Turist1) ou de The Square…
Quoique.
Il faut voir ce film comme un conte, avec des yeux d'enfants fasciné par la scatologie PCV2), mais aussi comme une parabole eschatologique pour adultes, avec des clins d'oeil nombreux au cinéma, à la philosophie et à l'oeuvre du vieux barbu.
Non, le capitalisme n'est pas éternel, oui, le train de vie anti-écologique des ultra-riche est simplement inacceptable.
Et oui, il faut changer, maintenant.
Et - cela n'étonnera pas ceux qui me connaissent, j'ai aussi adoré le premier film marxiste drôle que j'ai vu, en-dehors de ceux des Marx Brothers (qui eux vieillissent assez mal).
En savoir plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sans_filtre