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Fred Vargas, Temps glaciaires

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«Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’œil cette nuit, une de ses sœurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment. – le femme du 33 bis ? demanda t’il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré . Tu as des doutes ? Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur, grand fumeur, grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à 100 ans. – Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait les tiques?»

13e polar de Vargas, 10e aventure d'Adamsberg, le commissaire lymphatique... Celle de trop? J'en ai eu peur au début, puis avec sa magie habituelle notre ex-archéologue parvient à nous entraîner dans son monde si particulier. Et à la fin, comme d'hab, j'ai fini au milieu de la nuit en rouspérant contre Vargas.

Entre afturganga et pérégrinations robespierristes, on en reste sans culotte.

"On pouvait espérer que l’auteur démonterais la mécanique bien huilée qui régit de l’équipe du commissaire Adamsberg avec ce petit vent de contestation soufflant dans le commissariat.".

Et mon gars, back to the Bled and ze Roller avant de critiquer Ste Vargas. Pan, on va te démonterez dans le nez!

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