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Mike Nicol, Power Play

Le Cap est une ville de gangsters, de violence et de corruption des élites politiques qui n’a, dans l’histoire du polar, rien à envier au Chicago des années 1930 ou au Los Angeles des romans d’Ellroy.

Deux gangs s’y livrent une guerre impitoyable pour s’approprier le marché de la drogue. La fille de Titus Anders, le vénérable chef des Pretty Boyz, qui essaie de s’acheter une respectabilité tout en blanchissant de l’argent à tout va, a été enlevée par la féroce Tamora, chef des Mongols, le nouveau gang dominant. L’escalade des représailles est sanglante et brutale, les membres des deux clans tombent comme des mouches. Dans le même temps, Krista, qui dirige une agence de sécurité spéciale filles, est contrainte par les services secrets d’accepter un contrat : il s’agit de protéger des Chinois venus investir dans les mines. En réalité, ils convoitent le commerce incroyablement lucratif des ormeaux. Quand il apparaît que les gangs sont manipulés au plus haut niveau de l’État, où se disputent les vrais enjeux financiers, le lecteur soupçonne que la fiction n’est pas forcément très loin de la réalité.

source: http://www.seuil.com/ouvrage/power-play-mike-nicol/9782021303780

Malgré une grande maestria dans la construction, l'auteur n'évite pas les clichés gros comme des éléphants - à se demander si ce n'est pas voulu pour viser le best-seller et les ventes. Dommage, car on se fait malgré tout happer - comme moi cette courte nuit.

Et ouf… au niveau de la violence, trop, c'est trop.

On est plus dans du noir mais carrément dans l'anthracite.

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  • Dernière modification : 2023/08/09 11:41
  • de radeff