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Olivier Norek, Code 93

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.

Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le « Code 93 » ?

Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…

Après Surface j'ai décidé de lire cet auteur en commençant, pas comme Godard, par le début.

Code 93 est le premier polar de cet auteur dont j'ai eu la surprise de découvrir qu'il était lui-même keuf. Ce n'est pas le premier des flics écrivains, mais c'est certainement le premier que je lis avec autant de plaisir. Faut dire que le gaillard a une sacrée bio qui pourrait presque le rendre sympathique. Faut de tout pour faire un monde, et pourquoi pas un policier écrivain qui a commencé, avant d'être gardien de la paix, à être “bénévole chez Pharmaciens sans frontières durant trois années, lors desquelles il participe à la réhabilitation d'un hôpital à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, ainsi que de l'approvisionnement en matériel médical des hôpitaux et camps de réfugiés des territoires en guerre de l'ex-Yougoslavie”.

Code 93 a tous les défauts du premier roman1) - mais aussi de sacrées qualités, et je l'ai avalé presque aussi goulûment que Surface, me réjouissant d'avance de continuer ma quête.


1)
je dirai: pas mal de clichés, des personnages un peu trop caricaturaux mais qui, au final, marchent fort bien
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  • Dernière modification : 2023/08/09 11:45
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