billets:2021:1217boris_quercia_les_reves_qui_nous_restent

Boris Quercia, Les rêves qui nous restent

Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d’éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d’apparence plus ou moins humaine qui lui sert d’assistant. Fauché, il se rabat sur un vieux modèle bas de gamme qui se distingue rapidement par l’inquiétante étrangeté de ses expressions et de ses réactions. Mais Natalio n’a pas le temps de s’interroger sur ces anomalies : il a un nouveau cas à résoudre. Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d’habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite…

Après la trilogie « Santiago Quiñones », Boris Quercia change d’univers et nous projette dans un futur digne d’un Philip K. Dick, gangrené par la marchandisation du vivant et la dépendance aux machines.

Il y a effectivement du Dick, et c'est plutôt relativement réussi. Tout est dans le relatif.


  • billets/2021/1217boris_quercia_les_reves_qui_nous_restent.txt
  • Dernière modification : 2023/12/27 06:00
  • de radeff